PAV EDUC : Une Révolution pédagogique au cœur de la Vision du Capitaine Ibrahim Traoré

Le 4 septembre 2025 restera une date marquante pour l'avenir de l'éducation au Burkina Faso. Dans la région du Kadiogo, une mobilisation d'envergure a réuni la Direction régionale, la Direction provinciale, l'ensemble des chefs de circonscription et près de 300 enseignants pour le lancement officiel des outils pédagogiques PAV EDUC, une initiative avant-gardiste de l’Universel Groupe. 

Loin d'être un simple événement, cette cérémonie est le symbole d'une synergie parfaite entre l'ingéniosité burkinabè et la vision nationale d'une éducation endogène, pragmatique et révolutionnaire. Ce projet, dont la portée dépasse largement les frontières d’une simple innovation, s'inscrit en droite ligne avec les idéaux prônés par SEM le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, en tant qu'architecte de l'avenir de la nation.

PAV EDUC, acronyme de Pédagogue Audiovisuel Éducatif, est bien plus qu'une somme d'outils pédagogiques. C'est une solution concrète, développée sur près de dix ans par une équipe de jeunes burkinabè de l'Universel Groupe, pour transformer l’apprentissage dans les écoles primaires. 

Dans son discours, la Directrice régionale de l'Education préscolaire, primaire et non formelle du Kadiogo, madame Adiarata Sawadogo, a salué le produit comme étant une réponse aux préoccupations du monde éducatif, des parents d'élèves et de l'ensemble du système. Elle a rappelé que le projet est le fruit d’un long processus de maturation, l’identifiant même au célèbre outil de mémorisation des tables de multiplication, un indice que PAV EDUC a déjà su se faire une place dans les foyers burkinabè.

L’enseignant au centre de la révolution éducative

Le succès de toute réforme dépend de ceux qui la portent sur le terrain, dit-on. Le projet PAV EDUC l'a parfaitement compris en plaçant les enseignants au cœur de sa stratégie. Comme l’a souligné un intervenant lors de la cérémonie, les enseignants ne sont pas de simples exécutants, mais les "architectes du potentiel humain". Cette approche résonne avec la conviction du Capitaine Ibrahim Traoré, qui ne conçoit pas de plan de développement national sans placer les enseignants au centre de la stratégie. Le projet PAV EDUC vise à valoriser ces enseignants de la région en leur donnant la formation et les outils nécessaires pour un accompagnement efficient. L’initiative est conçue comme un système endogène, un "modèle économique" qui ne dépendra pas de financements extérieurs, mais reposera sur l’organisation d’ateliers et sur la contribution des acteurs locaux, a précisé Ibrahim Boro, Consultant, expert en gestion des systèmes éducatifs. 

La Directrice régionale a officiellement lancé la campagne de diffusion des outils PAV EDUC, affirmant sa conviction dans l'engagement des enseignants. 

De son côté, Monsieur Alexandre Yaméogo, Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle, a insisté sur l'importance du projet pour la province du Kadiogo, qui est la première à l'adopter. Il a exposé les trois phases de la campagne, un plan stratégique bien huilé :

1. Phase 1 : Offrir aux élèves l'opportunité de jouer et réviser pendant les vacances, rendant l'apprentissage ludique et continu.
2. Phase 2 : Fournir aux élèves une diversité de ressources innovantes pour consolider les acquisitions faites en classe tout au long de l'année scolaire.
3. Phase 3 : Développer l'autonomie d'apprentissage des élèves pour une meilleure performance aux examens, en les encourageant à chercher et à trouver eux-mêmes les réponses.

Ce dernier point est au cœur de l'approche pédagogique de PAV EDUC qui ne se contente pas de transmettre des connaissances, mais d'outiller l'élève pour qu'il devienne acteur de son propre savoir.

Des outils pédagogiques alignés sur les programmes nationaux

Les outils PAV EDUC, qualifiés de "très bonne qualité" par le consultant pédagogique et artistique, Monsieur Bassibri Clément Pacmogda, ont été conçus pour résister aux aléas du quotidien. De ses précisions, on retient que les cartes, faciles à utiliser et organisées par discipline, transforment l'apprentissage en jeu familial, où parents et enfants peuvent interagir et jouer ensemble. Le fait que les contenus soient alignés sur les nouveaux curricula rassure les autorités et les enseignants sur la pertinence et la légitimité de l'outil. Le projet est la parfaite illustration de l’introduction des TIC dans l'enseignement, une des réformes majeures de l'année scolaire 2024-2025.

Le partenariat stratégique entre la Direction régionale du Kadiogo et l'Universel Groupe, un partenariat public-privé, est une autre pierre angulaire du projet. Il combine les différentes expertises opérationnelles à une vision institutionnelle pour créer un modèle d'excellence. C’est une démonstration de l'efficacité de la collaboration pour relever les défis de l'éducation, comme l'a noté le Directeur Alexandre Yaméogo, qui se réjouit que la province de Kadiogo ait été choisie pour cette initiative.

Un projet en parfaite symbiose avec la vision nationale

L'un des messages les plus puissants de la cérémonie de lancement a été l'ancrage du projet PAV EDUC dans la vision du Capitaine Ibrahim Traoré. Comme il l'a déclaré, "la situation de notre nation fait que chacun à son niveau, peu importe où il se trouve, quoi qu'il fasse, doit se battre pour la survie de notre patrie". Dans ce contexte, l'éducation n'est pas une simple institution, mais un pilier de la Révolution en cours. Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré a appelé à une "révolution éducative" qui ne se contente pas de théories, mais qui encourage l'innovation et la pratique. Il souhaite voir émerger des "ressources humaines valables et compétentes", des jeunes qui non seulement étudient, mais "créent" et contribuent au développement de la nation.

Le projet PAV EDUC, en développant un "système endogène" et en plaçant la recherche personnelle et l'autonomie d'apprentissage au cœur de son approche, répond directement à cet appel. Il prépare les jeunes à être les vrais citoyens et les bons citoyens de demain, des citoyens patriotes et disciplinés, capables de comprendre les défis de leur temps et d'y apporter des solutions concrètes. C’est un combat qui se mène dans les salles de classe, avec les enseignants comme architectes de ce potentiel. 

En somme, PAV EDUC est plus qu'un simple projet pédagogique ; c'est un projet de société. Il incarne la vision d'une éducation burkinabè qui se veut souveraine, pratique et centrée sur le développement du potentiel humain. En faisant confiance aux enseignants et en leur donnant les moyens de leur mission, il contribue de manière significative à la construction d'un Burkina Faso nouveau, résilient et prospère, bâti sur le génie de sa propre jeunesse.

Jérôme KABORE

NDLR :
1. Ressources de base utilisées : Vidéo de lancement: Lancement de PAV EDUC au Kadiogo : un tournant pour l'éducation ! - YouTube
2.  Les photos sont des captures d’écran à partir de la vidéo

Burkina: Jacques Sosthène Dingara à l'avant-garde d'une éducation de base endogène et ambitieuse

Le vent du changement souffle sur le secteur de l'éducation au Burkina Faso. Alors que l'année 2025 marque l'achèvement du Plan de Développement Stratégique de l'Éducation de Base et de l'Enseignement Secondaire (PSDEBS), le Ministère de l’Enseignement de Base, de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (MEBAPLN) se tourne déjà vers l'avenir avec une vision résolument audacieuse.

C'est dans ce contexte de transition stratégique que le Ministre Jacques Sosthène Dingara s'est rendu ce lundi 1er septembre 2025 à Bobo-Dioulasso pour rencontrer le groupe d'experts en charge de l'élaboration du rapport de diagnostic. Ce document, qui servira de fondation au prochain plan de développement du sous-secteur, est attendu comme un véritable acte de foi dans une éducation capable de répondre aux défis auxquels notre pays est confrontés.

Le processus de renouvellement du cadre de référence a été initié bien avant l'évaluation finale du PSDEBS, prévue pour le 31 décembre 2025. Cette démarche anticipative, saluée par les observateurs, démontre une volonté de ne pas perdre de temps dans l'élaboration d'une nouvelle feuille de route. Le ministère bénéficie pour ce faire d'un précieux soutien du Ministère de l'Économie et des Finances, soulignant l'importance nationale de cette initiative.

Dans une allocution inspirante, le Ministre Dingara a exhorté les rédacteurs à produire un diagnostic « audacieux » et « profondément inspiré de la dynamique révolutionnaire » que connaît le pays. Il a insisté sur la nécessité de s'affranchir des schémas de pensée traditionnels pour adopter une approche qui rompt avec le passé. Cet appel à l'audace se traduit par plusieurs exigences clés : une contextualisation réaliste des défis, une vision qui s'appuie sur des leviers endogènes et l'élaboration de perspectives ambitieuses pour le futur.

Parmi les problématiques soulevées, le ministre a mis en lumière les « faiblesses curriculaires » qui créent un décalage entre les contenus enseignés et les réalités du moment. Il a ainsi pointé du doigt la nécessité de réformer les programmes pour les aligner sur les besoins actuels de la société burkinabè. Un autre enjeu de taille, d'une importance capitale pour l'identité nationale, est l'officialisation et l'intégration des langues nationales dans le système éducatif. Cette question devra impérativement trouver des solutions opérationnelles dans le prochain référentiel, signe d'une volonté de promouvoir le riche patrimoine linguistique du pays.

Ce diagnostic ne se contente pas de regarder vers l'avenir, il sert également de miroir pour le passé. En permettant d'évaluer les politiques éducatives antérieures, il garantira une planification réaliste et efficace pour la période 2026-2030. L'objectif ultime est de promouvoir des approches pragmatiques et impactantes à moyen et long terme, afin d'opérer une véritable transformation qualitative du système éducatif. Cette quête d'un développement endogène durable, ancrée dans les spécificités burkinabè, constitue l'enjeu central de ce nouveau référentiel.

Le dynamisme du Ministre Jacques Sosthène Dingara et son appel à l'audace insufflent une nouvelle énergie dans le secteur de l'éducation. Les experts ont désormais la lourde responsabilité de traduire cette vision en un document qui façonnera l'avenir des générations futures, en garantissant un système éducatif à la fois moderne et inclusif, basé sur réalités du pays. C'est une page d'histoire qui s'écrit et dont les premières lignes promettent un changement radical et salutaire pour le système éducatif burkinabé.
Source/Photos: DCRP/MEBAPLN

                                                                           Jérôme KABORE